L’Histoire du Château

Un domaine atypique, une histoire atypique ! Au Château du Souzy, pas de douves, ni de fortification.

Et pour cause : le Château du Souzy a été détruit puis reconstruit au 18e siècle sur ses anciennes caves et son cuvage, datant du Moyen-Age. Dernier témoin de ce passé châtelain : le pigeonnier.

Aujourd’hui c’est une maison bourgeoise, avec tout le charme de l’architecture du 18e siècle, qui sied sur le domaine.

Longtemps, le hameau a été habité par une même famille.

Mais que sait-on de son histoire avant son abandon, sa reprise par Valérie Buisson en 2014 et les 8 ans de travaux qui ont redonné au lieu de sa superbe, et l’ont reconstitué dans sa quasi intégralité ?

Peu d’élément nous sont parvenus du château du Souzy d’origine. La présence du colombier donne toutefois quelques indications : à l’époque féodale et jusqu’à la Révolution, le droit de colombage était un privilège réservé à la noblesse.

La possession d’un colombier séparée du corps de logis – ce qui est le cas ici – est même un privilège du seigneur haut justicier.

A noter que les trois châteaux de Quincié – Varennes, La Palud et Souzy – sont dotés de ces fameux colombiers : une particularité de la commune !

C’est Jean Durieu, procureur fiscal de la juridiction du marquisat de Varennes, Quincié, Marchampt et dépendances, qui fait construite le manoir actuel, vers 1765. Il s’agit tout d’abord d’un corps de logis simple, anoblis plus tard des deux tourelles.

Son arrière-petit-fils, Antoine Durieu du Souzy, Saint-Cyrien en 1891 sera un des aides de camps du maréchal Lyautey. Saint-Cyr semble être une tradition familiale puisque son fils Edouard Durieu du Souzy y fait aussi ses classes, en 1914, avant de devenir général de Brigade dans la cavalerie. Tous les deux sont médaillés de la Légion d’honneur.

De leurs présences, Valérie Buisson a conservé une paire d’embauchoir pour bottes de cheval qui accueillent le visiteur dans l’entrée du manoir !